Enfant du dernier quart du douloureux XXème siècle, j'ai grandi en accompagnant le boum technologique.
Du vinyle au CD, du courrier au courriel, des classeurs aux disques durs ou du livre aux cultures électroniques je croyais évoluer.
Jeune on m'a souvent reproché ma sale écriture. Et finalement, c'est peut être pour cela que j'écris encore aujourd'hui. En effef, pour compenser les apparences, je me suis attelé à m'occuper du sens.Trop réaliste pour pouvoir apprécier la nature humaine, je choisis pour exutoire de m'évader vers l'imaginaire. Et pour catalyseur, je choisissais l'écriture.
Dans un premier temps je me suis essayé à des textes comportant des rimes, puis vinrent Baudelaire, Ronsard, Senghor, l'Amour et la Poésie...
Adulte du XXIème siècle, j'ai construit mon social et délaissé mes mots jusqu'à ce qu'ils se réveillent et me rappellent à eux. Un réveil que je dois en particulier à ma rencontre avec le site In Libro Veritas et à tous les auteurs et lecteurs qui, de passage sur mes poèmes, m'ont élancé.
Des images, des sons, des maux sans action.