La thématique du père absent est particulièrement présente dans nos sociétés que ce soit psychologiquement ou physiquement avec le développement des familles monoparentales en particulier, où, la plupart du temps, la garde des enfants est assurée par la mère.
En admettant que le complexe paternel soit fort, que le complexe d'Oedipe n'ait pas été vaincu à cause d'une menace de castration qui n'a pas joué entièrement son rôle, Dieu en tant que figure paternelle correspond à une représentation sur laquelle l'affect, la libido peut se déplacer.
De plus elle a l'avantage dans son « éternelle absence » d'être en fait toujours présente.
Freud qualifiait la religion de « névrose universelle ». Mon propos est plus d'indiquer que certaines personnes du fait d'un certain vécu peuvent vivre la religion comme une névrose obsessionnelle (pensées obsédantes de type religieux, rites conjuratoires comme la pénitence).
Qu'il y aurait une dynamique psychique entre le fait d'être en manque de père et le besoin de Père.
De ce point de vue, Kierkegaard dont on découvre l'intériorité peut être considéré comme une illustration.
Mots clés : orphelin de père, complexe paternel, angoisse, névrose obsessionnelle, représentation de Dieu, Kierkegaard.
Sommaire :
1. Titre et résumé 1
2. 2. Père, pourquoi m'as tu abandonné ? 3
3. 3. Perte du père et névrose obessionnelle de type religieux 5
4. Dieu, figure paternelle, religion, névrose universelle ? 8
5. L'énoncé des hypothèses 17
6. Conclusion : Bouddha est il une figure paternelle ? 19
7. Bibliographie 20
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