Meddour, chroniqueur, ayant échappé in extremis à un attentat à la bombe, qui a ciblé les locaux de son journal, a dû quitter son pays, pour un exil.
Une année après, malgré la menace qui pèse encore sur la corporation des travailleurs de la presse et le climat d'insécurité régnant, il y revient. Il a du mal à reconnaitre les lieux où il a vécu, tant ils ont été détériorés. Ses amis, les membres de sa famille, tenant tant bien que mal à cette vie intolérable, dont certains se sont laissés endoctrinés par des émirs autoproclamés, l'approchent à peine. Tandis que quelques uns de ses compagnons de la mouvance démocratique continuent encore et sans résignation leur combat politique, au profit d'une société renaissante, laïque, juste et égalitaire.
Après un court séjour, voyant l'issue incertaine pour une paix, de plus en plus la guerre civile s'amplifie avec son lot de morts, il renouvelle son départ à un long exil.
Engagé pour une alternative démocratique, croyant être à l'abri, il active en tant que correspondant de presse, tirant à boulets rouges sur les tenants et les aboutissants de la guerre civile, qui n'est pas sur le point de finir.
En réaction à son parti pris et à sa ferveur d'homme loyal, un groupe d'individus non identifié l'arrête et le conduit dans une prison tenue secrète, en franchissant la frontière, dans son pays. Il lui fait subir quotidiennement des atrocités : torture, privation.
Blessé dans sa propre chaire, il est soigné sommairement. Se trouvant entre la vie et la mort, il médite qu'une fois guéri de sa blessure au pied, il s'évadera.
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