On dit de moi que je suis capitaine courageux et que la plus impétueuse des tempêtes ne pourrait me prêter la moindre frayeur. Peut-être est-ce à moitié vrai. Mais qu'en est-il de ces remous intérieurs qui me remuent l'esprit une fois la nuit tombée? lorsque je me retrouve comme un pauvre Robinson endeuillé de son fidèle Vendredi. Laissez-moi vous le redire encore, Aurore. Ma joie fut à son apogée lors de notre dernière rencontre, lorsque vous étiez là, un peu rêveuse, un peu perdue dans mes bras, alors que nous imaginions un monde où le mal ne serait plus, un monde qui nous porterait à jamais, un monde où un Œil invisible et bienveillant veillerait sur notre bonheur à chaque instant.
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