Il m’est difficile, je l’avoue, de justifier un tel titre en ce sens que l’oxymore que j’attribue aux travaux qui vont suivre est parfaitement arbitraire. Cependant, je gage qu’il s’agit de la pensée moderne théâtrale qui guide pour le moment bon nombre de (bons) spectacles, en effet, les auteurs, acteurs et metteurs en scène font aujourd’hui face à de nouveaux défis dans le monde qui est le notre aujourd’hui : développement du cinéma au détriment du théâtre, modernisme sauvage dont le festival d’Avignon 2005 a été le désastreux résultat, désintérêt du jeune public au profit des concerts de rock et des films et séries télévisées… Le Théâtre va mal et souffre d’une nouvelle querelle des anciens et des modernes. (...)La première des règles des classiques modernes est de plaire à leur public, la seconde de diffuser le mieux possible la culture et la troisième de dire quelque chose à ce public, quelque chose qu’ils pourront entendre.
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