Je me délecte du son que produit son crâne en heurtant la surface carrelée des toilettes pour femme. L’endroit est exigu et j’ai tout juste la place d’étendre mes bras pour lui assener mes coups. Au quatrième choc, une gerbe de sang grumeleux se répand sur le mur. Elle émet un gargarisme mais ne se débat plus, les bras pendant je la retiens par les épaules. Un sourire carnassier étire mon visage quand je ne peux plus retenir mon rire dément d’emplir les lieux. Ce sang, rouge et noir, macule mes mains puissantes et meurtrières. Il y a dans l’air sa forte odeur cuivrée. Seule la lumière synthétique du néon gâche mon plaisir. J’aurais aimé la lueur d’une torche...
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